| comte d'Armagnac |
| Bernard VI a loyalement servi le roi de France dans ses guerres. Déjà, en 1302, il alla se battre en Italie sous les ordres de Charles de Valois. Par la suite, il participe à toutes les campagnes menées en Flandre par Philippe le Bel et son fils Louis X, en 1303, 1304, 1313 et 1315. Il sert dans l'armée royale à la tête de détachements importants. Il contribue ainsi à la victoire de Mons-en-Puelle du 18 août 1304, avec quatre cents hommes d'armes et mille sergents à pied. Son importance et sa fidélité sont telles qu'il est appelé à faire partie du conseil 'étroit' créé en 1316 par Philippe V. Cette activité militaire était onéreuse et Bernard VI en fut appauvri : en 1313 il fut obligé d'emprunter 2500 florins d 'or pour les obsèques de la femme.Après la mort du vicomte de Béarn, son grand-père, il soutint une longue guerre contre le comte de Foix à propos du testament de son aieul en faveur du comte de Foix et dont Bernard en soutenait la fausseté. Un arrêt de 1293 ordonna un duel entre les deux prétendant, mais fut empêché par le roi. Ce conflit devint une guerre de longue durée entre les maisons d'Armagnac et de Foix, et se prolongea durant la quasi totalité du XIVe siècle. |
| Grâce à ce mariage, Bernard VI portait le titre de sire d'Albret de 1280 à 1294.. |
| comte d'Armagnac |
| En 1249 il conduisait la guerre avec Arnaud III-Odon (environ 1205 - environ 1256), vicomte de Lomagne et d'Auvillars, le mari de Mascarose d'Armagnac (†1245 ou 1249), l'héritière des comtés d'Armagnac et de Fezensac, et le père de sa fille, Mascarose de Lomagne (†1256), l'héritière des comtés d'Armagnac et de Fezensac, qui prit alors le titre de «tenant lieu de comte en Fezensac et en Armagnac». Dans cette guerre Géraud était tenu par son seigneur selon vicomté de Fezensaguet, Raymond VII, comte de Toulouse. Dans le bilan, il était pris à la captivité, est relâché pour le rachat, et a continué avec succès la lutte. Tant qu'il était dans la captivité, sa mère, Pucelle d'Albret, fit, au son nom, hommage du Fezen saguet à Alphonse de Poitiers, successeur de Raymond VII, pour avoir son soutien. Seulement en 1255, Gaston de Béarn réussit à réconcilier les adversaires. En 1256, après la mort sans enfants Mascarose II de Lomagne, la comtesse d'Armagnac et de Fezensac, Géraud, comme le plus proche parent des derniers comtes d'Armagnac et de Fezensac, héritait les deux comtés.À la suite des querelles multiples avec sénéchal du Languedoc, il était pris par lui à la captivité, conduit « en France », et fut enfermé au château de Péronne où on le garde deux ans. Ayant reçu la liberté, il a passé entièrement à la par tie Edouard Ier, le roi de l'Angleterre, le seigneur selon les comtés d'Armagnac et de Fezensac. |
| dame de Beras. |
| comte d'Armagnac, de Fezensac et de Rodez. Il sert en Italie sous les ordres du roi de Bohême Jean de Luxembourg. Vaincu et pris à Ferrare, il est libéré contre une forte rançon en 1330. En 1339, il devient capitaine général en Poitou, Limousin et Saintonge. Lieutenant du roi en Languedoc de 1338-1352, il est l'un des principaux chefs de l'armée royale contre le Prince Noir. Il a assuré la destruction de l'armée anglo-flamande, que commandait Robert III d'Artois, sous le Saint-Omer (le 28 juillet 1340). Rallié à celui-ci après Poitiers (1356), il revient après plusieurs volte-face dans le camp du Valois, et lance la campagne d'appels à la justice suzeraine du roi de France qui fonde juridiquement la reconquête de Charles V. |
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